PF03 – Rangiroa et les fonds marins

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Du 11 au 18 juin 2024

En résumé

Cet atoll fait partie de l’archipel des Tuamotu, à l’Est de Tahiti. On y accède en 1h d’avion et il y a fréquemment des vols organisés par Ait Tahiti à un tarif raisonnable.

Rangiroa est très connu (avec son atoll voisin nommé Fakarava) pour ses fonds marins superbes, et surtout parce qu’on peut y voir de nombreux requins par toutes les saisons (sauf les murs de plusieurs centaines de requins marteaux qui sont saisonniers et ne se voient qu’en faisant de la plongée à 30m de profondeur). Ce sont les 2è et 3è plus grands atolls du monde. Il y a 80km de distance entre les motus du Sud et du Nord, qui sont donc séparés par le lagon. La profondeur maximale dans le lagon est de 70mètres, ce n’est pas énorme.

La difficulté, comme à l’accoutumée, est de trouver un logement qui rentre dans le budget tout en étant de qualité honnête. C’est sur google maps cette fois que nous trouvons un camping, le Moanarani, à un tarif raisonnable et qui à la lecture des commentaires dithyrambiques propose en plus des expériences authentiques de pêche, de diners et d’excursions.

Et c’est le cas, nous y rencontrons Warren qui a grandi ici et nous propose de l’accompagner à 6am pour aller pêcher dans son parc à poissons. Il nous fait ensuite redescendre le long de la passe qui est remplie de coraux et de vie aquatique.

Le clou du spectacle sera l’excursion au lagon bleu avec Warren ponctuée par une nuitée sur le motu familiale de Waren.  On y vit l’expérience « Seul au monde », le motu est petit et inhabité (par les hommes), mais il y a des cocos et de la vie animale riche : poissons, oiseaux, langoustes le soir et crabes de cocotier. Nous y restons donc la nuit mais avant nous apprenons à tresser les feuilles de cocotier (pour faire des protections qui peuvent servir de toiture notamment), et nous sortons chasser.

Nous coinçons des cocos ouvertes dans les palmiers en guise de pièges pour les crabes des cocotiers (les plus grands arthropodes du monde qui raffolent des cocos), et nous partons en excursion à pieds sur le lagon lorsque la mer est basse pour chasser la langouste munis de lampes frontales. Nous marchons sur l’océan de nuit sous un ciel étoilé et avec un vent constant, mais on n’a pas froid et le souvenir est exceptionnel. On est dans une autre dimension.

C’est bien sûr Warren qui chasse tout, on se prête au jeu mais on ne trouve rien, à part une murène qui file à l’anglaise dès qu’on l’aperçoit.

Warren prépare ensuite le feu de camp et cuisine tout cela, avec des nouilles chinoises. On mange dans des grandes feuilles en guise d’assiette et avec nos paluches comme couverts. On renoue avec nos origines. Cerise sur le gâteau, on dort sur des planches en bois sans oreiller ni couverture. Le sommeil n’est pas de qualité mais on arrive quand même à s’en sortir, on constate à cette occasion que c’est l’absence d’oreiller le plus dur, surtout car on n’a rien sur quoi s’appuyer pour alléger notre corps qui pèse sur le bois dur.

Nous nous déplaçons énormément en auto stop sur le motu principal (il faut 1h de vélo pour aller d’un bout à l’autre), et ça marche super bien. Les polynésiens sont adorables, et on attend rarement plus de 5 voitures avant d’être pris, bien que nous soyons deux. Nous avons même eu un bus qui nous a pris pour nous amener au village. C’est à ce moment que nous prenons conscience de la gentillesse et de la confiance des polynésiens, et que nous réaliserons l’absence de ce sentiment dans les pays que nous visiterons ensuite.

On rencontre plusieurs personnes intéressantes à Rangi (pour les intimes), pas mal de tour du mondistes finalement. On change ensuite de logement pour un Air Bnb (qu’on trouve via du bouche à oreilles cette fois). Nous avons une maison pour nous au même tarif que le camping. Nous y restons tranquillement bien que les moustiques soient extrêmement présents sur cette île et en particulier dans ce logement. On se fait une dernière excursion vers l’île aux récifs organisée par Leon, c’est géniale et ça conclut bien notre semaine exceptionnelle sur cet atoll exceptionnel.

Côté fonds marins, on voit très facilement beaucoup de requins (points noirs et dormeurs au niveau de la marina) et aussi des dauphins. Ca manque de plage pour aller nager soi-même mais on est proche des passes qui sont The place to see pour la faune aquatique donc ça va.

Vidéos

Les 1001 charmes de Rangiroa

Panorama

Galerie de photos

Les paysages et autres spectacles terrestres
Les sublimes vues du pélagique

Chronologie

Durée totale
1 mois
28 mai
1 semaine
5 juin
6 jours
11 juin
1 semaine
17 juin
4 jours
Plusieurs séjours
3 jours en tout
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